Il y'a autant de lettre
dans femme,que dans amour...
(Forneret)
L'érotisme c'est quand
l'imagination fait l'amour
avec le corps...
J'ai découvert ce manuel qui m'a fait sourire, écrit par Pierre Louys, écrivain français (1870/1925). Il fût apprécié pour ses oeuvres érotiques extrêmement osées...
Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation
(extrait)
A la chambre
Si l’on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage, une autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la première et ne vous branlez pas avec la seconde.
A la maison
Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche.
A l’office
Quand vous vous êtes servie d’une banane pour vous amuser toute seule ou pour faire jouir la femme de chambre ne remettez pas la banane dans la jatte sans l’avoir soigneusement essuyée.
A table
Si vous trouvez un cheveu suspect dans votre soupe ne dites pas : « chic, un poil de cul !» Si vous êtes encore impubère, ne vous écrasez pas une poignée de fraises entre les jambes pour aller ensuite montrer à tout le monde que vous avez vos règles.
Jeux et récréations
Se mettre du miel entre les jambes pour se faire lécher par un petit chien, c’est permis à la rigueur, mais il est inutile de le lui rendre. En jouant à cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette impénétrable, branlez votre compagne, c’est l’usage ! Si elle fait des manières, branlez vous devant elle pour l’encourager
Au bal
Tout danseur qui vous met sa pine dans la main entend garder à cette galanterie un caractère confidentiel. N’appelez pas tout le monde pour montrez ce que vous tenez.
En visite
Si une dame modeste vous dit : « mon fils travaille moins bien que votre frère », ne répondez pas « oui, mais son foutre est meilleur ». Les éloges de ce genre là ne font aucun plaisir à une mère chrétienne. Si une dame refuse de s’asseoir, ne lui donnez pas de conseils sur le danger de se faire enculer par les maladroits.
A l’église
Pendant le sermon, si le prédicateur paraît croire à « la pureté des jeunes filles chrétiennes », ne vous mettez pas à pouffer de rire.
A confesse
Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon prêtre qui vous écoute, ne lui demandez pas si cela le fait bander.
Au musée
Ne crayonnez pas de boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l’artiste représente la déesse sans poils, c’est que Vénus se rasait la motte.
Dans la rue
Donnez dix sous à un pauvre parce qu’il n’a pas de pain, c’est parfait. Mais lui sucer la queue parce qu’il n’a pas de maîtresse, ce serait trop ; on n’y est nullement obligé. Ne dessinez pas des pines sur les murs, même si vous avez un réel talent de dessinatrice.
Au théâtre
Même si vous avez des renseignements complets sur les talents de la troupe, ne dites par pour toute la loge « celle là suce comme une pompe ; elle tue qui elle veut ; et celle d’à côté marche par le cul ».
A la mer
Au bain, ne demandez pas aux personnes présentes, la permission de faire pipi. Faites-le sans autorisation.
A l’hôtel
Ne sonnez pas le maître d’hôtel à onze heures du soir pour lui demander une banane. A cette heure là demandez une bougie.
Devoir envers Dieu
Remerciez le d’avoir créer les carottes pour les petites filles, les bananes pour les jouvencelles, les aubergines pour les jeunes mères et les betteraves pour les dames mûres.
Ne dites pas…dites
Ne dites pas « je vais me branlez » dites « je vais revenir »
Ne dites pas « j’aime mieux la langue que la queue » dites « je n’aime que les plaisirs délicats »
Ne dites pas « j’ai douze godemichés dans mon tiroir » dites « je ne m’ennuie jamais toute seule »
Ne dites pas « elle jouit comme une jument qui pisse » dites « c’est une exaltée »
Ne dites pas « sa pine est trop grosse pour ma petite bouche » dites « je me sent bien petite fille quand je cause avec lui »
Evitez les comparaisons risquées : Ne dites pas « Dur comme une pine, rond comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton » et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l’Académie.
Même a cette époque on n'y allait pas de main morte ! ;o)
Juste pour le plaisir de partagé avec vous ce texte que j'aime lire...ou écouter
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
(J.J.Goldman)
Je rêve de ton corps enlassant le mien
Sentir parcourir sur ma peau,tes mains
M'abandonner à ton souffle chaud
Qui lentement,pénètre ma peau
Sentir ce doux plaisir m'envahir
Me faire reine de tous tes désirs
Je veux être a jamais la raison
Qui déchaine tes plus grandes passions
Rend moi belle,rend moi femme
Laisse moi attiser ta flamme
Je serais pour toi,douce coquine
Espiégle,malicieuse,mutine
Ensemble nous ferons de nos nuits
Le refuge de notre folie
Laissons nos deux corps s'adonner
A la plus grande folie,celle d'aimer...
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