Il y'a autant de lettre
dans femme,que dans amour...
(Forneret)
L'érotisme c'est quand
l'imagination fait l'amour
avec le corps...
Voici une pub que j'ai beaucoup apprécié...Le fond d'estime de soi de Dove...Voici ce à quoi nous tentons de ressembler ! Gardons notre beauté naturelle,elle est tellement supérieure à ce que nous voyons !
Un lecteur m'a laissé ce texte sur le livre d'or...Je souhaitais vous en faire profiter et vous recommande vivement d'aller vous ballader vers chez lui...On y voit une réelle beauté dans les mots,mais aussi dans les maux...
Envie
Une envie
attrapée au vol
se délie en moi
et frissonne mon âme
puis aguiche mes sens
j'ai cette impression
chaque instant je brûle de désirs doux pour toi
non pas une envie
des envies
te prendre la main
la poser sur mon corps
mettre mes mains sur tes reins
placer ta bouche sur la mienne
t'entendre soupirer
caresser tes seins comme de la soie
goûter à ton intimité sucrée et salée
y trouver la source de ton plaisir
m'introduire, être rempli de ta chaleur divine
te donner tout ce que tu voulais
jouir de ton abandon léger
Mes envies de toi filent comme la lumière sur les jours qui passent
Je t'aime
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.
Paul Eluard - 1950 -
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