Samedi 27 mai
6
27
/05
/Mai
14:23
DENTELLE
Cette dentelle, affirmation de ta féminité,
Quand le jean unisexe et râpeux
Traîne au sol en bouchon,
Si fine et qui accroche si fort mes doigts à toi
Trempée du sexe qui coule de désir.
Cette dentelle, blanc sur blanc
En bas de ton ventre,
Où mes lèvres s’attachent,
Sous laquelle je sens ton désir s‘arrondir
Quand je le gonfle sous ma langue.
Cette dentelle qui s’envole dans la chambre
Pleine de ton odeur, de ton odeur d’envie
De mes mains, de mes lèvres, de mon sexe,
De ta faim, de ta soif de plaisir,
Si fragile et si pleine de toi.
Cette dentelle si remplie de moi
A en craquer et que j’écarte un peu
Pour venir en toi sans en perdre le contact,
Quand ce n’est pas toi,
Dans ton impatience de moi,
Qui l’ouvre avant de me prendre
A pleine main pour me glisser en toi.
Cette dentelle qui alors se tache
De ta jouissance et de la mienne,
Qui te fait comme un souvenir le jour durant.
Cette dentelle, c’est là sa seule utilité,
De retenir les coulures chaudes
De la réminiscence d’un orgasme
Joyeusement partagé,
Que tu gardes en haut de tes cuisses.
François d'Alayrac
Par Isarêve
-
Publié dans : Poésie erotique
4
Mercredi 19 avril
3
19
/04
/Avr
11:29
En jupe-culottes
Un soir a Joinville
Vénus la salope
M'a sucé la bite
Son joli chignon
En papier doré
Me faisait bander
Comme un cuirassier
Puis nous nous branlâmes
Le con et la trique
Attendant un tram
Pour la république
(Raymond Radiguet)
Par Isarêve
-
Publié dans : Poésie erotique
10
Mardi 11 avril
2
11
/04
/Avr
09:34
Un con touffu, mutin, ingénieux,
|
A deviner cent tours voluptueux,
|
Des reins d’ivoire et des fesses de marbre,
|
Une Charrière à mobiles ressorts,
|
Qui, sans quartier, m’attaquent corps à corps,
|
S’unit à moi comme le lierre à l’arbre,
|
Qui, secondant mes amoureux efforts,
|
Aux coups de cul répond avec adresse,
|
Serre mon vit, forge les voluptés,
|
Et me prodigue une adorable ivresse,
|
Voilà mes lois et mes divinités.
|
Avec le sceptre, et l’encens, et l’hommage
|
Jamais paillard, jamais fouteur ni sage
|
N’ira troquer les plaisirs enchanteurs.
|
Laisser les cons à l’appât des honneurs,
|
Quand, dans mes bras lascivement serrée,
|
Je tiens Dubois1, demi-morte, égarée,
|
Ne renaissant que pour doubler l’assaut,
|
Mon cœur content croit tenir Cyrthérée.
|
Je suis de braise, et mon vit au plus haut ,
|
Fier de fourbir de si superbes charmes,
|
De Jupiter ne voudrait pas le sort,
|
A Frédéric2 ne rendrait pas les armes,
|
Soutient son rang et me conduit au port.
|
En la formant, la divine nature
|
N’épargna rien : l’esprit et la beauté,
|
Telle est, en bref sa fidèle peinture.
|
Au globe entier, humaine créature
|
N’eut autant l’air de divinité.
(Gabriel Senac de meilhan)
|
Par Isarêve
-
Publié dans : Poésie erotique
2
Vos avis