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La femme...

Il y'a autant de lettre

dans femme,que dans amour...

(Forneret)

L'érotisme c'est quand

l'imagination fait l'amour

avec le corps...

Poésie erotique

Lundi 5 février 1 05 /02 /Fév 13:43

J'avais envie de partager avec vous un des écrits d'un ami forumeur...J'aime la douceur de ses mots...Merci à Djoe l'indien pour m'avoir permis de vous diffuser ses mots...Bonne lecture...

ABANDON

M'abandonner, les yeux fermés, à tes caresses,
Pendant que ta main glisse lentement sur ma peau,
Te laisser m'envahir de toute ta tendresse
Et sentir les frissons qui montent dans mon dos...

Pendant que ta main glisse lentement sur ma peau,
Mes lèvres se posent doucement dans ton cou,
Et sentir les frissons qui montent dans mon dos
Me fait frémir. Tu poses un baiser sur ma joue,

Mes lèvres se posent doucement dans ton cou,
Nos soufflent ne font qu'un, et sentir ton parfum
Me fait frémir. Tu poses un baiser sur ma joue,
Je glisse un doigt, puis deux sur tes tétons mutins

Nos soufflent ne font qu'un, et sentir ton parfum...
Tout cela m'ennivre et me fait perdre la tête;
Je glisse un doigt, puis deux sur tes tétons mutins
Et je sens leur tressaillement sous ta nuisette.

Tout cela m'ennivre et me fait perdre la tête,
Je frôle lentement tes fesses de mes mains
Et je sens leur tressaillement sous ta nuisette,
Mais mes doigts repartent en direction de tes reins.

Je frôle lentement tes fesses de mes mains
Et semble s'allumer en toi un feu ardent,
Mais mes doigts repartent en direction de tes reins...
Tu viens t'abreuver à mes lèvres doucement

Et semble s'allumer en toi un feu ardent
Qui viens me réchauffer et aussi m'embraser.
Tu viens t'abreuver à mes lèvres doucement
En déposant tendrement ce si doux baiser

Qui viens me réchauffer et aussi m'embraser...
Tu fais fondre mon coeur, me laissant pantelant,
En déposant tendrement ce si doux baiser
Nous ne sommes plus qu'un pendant un long instant...

Tu fais fondre mon coeur, me laissant pantelant,
Je mets ma main sur ton visage et le caresse,
Nous ne sommes plus qu'un pendant un long instant,
Presque une éternité toute emplie de tendresse...

Je mets ma main sur ton visage et le caresse
Pendant que la tienne me caresse le torse
Presque une éternité toute emplie de tendresse,
Ce soir...A la sagesse nous ferons entorse.

Par Isarêve - Publié dans : Poésie erotique
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Mardi 30 janvier 2 30 /01 /Jan 11:23



Avec soin, elle ouvrit d'une main sa tunique
et me tendit ses seins tièdes et doux,
ainsi qu'on offre à la déesse
une paire de tourterelles vivantes.

'Aime-les bien', me dit-elle; 'je les aime tant!
Ce sont des chéris, des petits enfants.
Je m'occupe d'eux quand je suis seule.
Je joue avec eux; je leur fais plaisir.


Je les lave avec du lait. Je les poudre
avec des fleurs. Mes cheveux fins qui les
essuient sont chers à leurs petits bouts.
Je les caresse en frissonnant.
Je les couche dans de la laine.

Puisque je n'aurai jamais d'enfants,
sois leur nourrisson, mon amour; et,
puisqu'ils sont si loin de ma bouche,
donne-leur des baisers de ma part.

Pierre louys

Par Isarêve - Publié dans : Poésie erotique
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Lundi 20 novembre 1 20 /11 /Nov 10:32

Jeune avocat de 24 ans, Claude Le Petit, étranglé au poteau, fut brûlé en place de grève le 1er Septembre 1662 après avoir eu le point coupé.

Il avait osé commencer à faire imprimer, Le Bordel des Muses ou les Neuf Pucelles Putains, recueil des poésies Libertines.

Mais la "renaissance" catholique était en marche : "Cette punition contiendra la licence effrénée des impies et la témérité des imprimeurs".

Seul un exemplaire parvint (édition hollandaise) à la Bibliothèque Nationale car toutes les impressions françaises furent détruites.

Cette réimpression hollandaise fut volé en 1850.

Heureusement, on en avait pris des copies et il fut imprimé en 1918 deux cents exemplaires.

En voici un extrait de 1662...

(extrait "Bordel des Muses ou les 9 pucelles putains)

Courtisans de Priape et du Père Bacchus,

Vigoureux officiers de nocturnes patrouilles,

Vénérables fouteurs d’inépuisable couilles,

 

Experts dépuceleurs, artisans de cocus.

 

Et vous garces à chienne, croupions invaincus,

Quoi de nos braquemarts vous faites des quenouilles,

Dame du Putanisme, agréables gargouilles,

Vous, lâches empaleurs et chaussonneurs de crus.

 

Venez tous au bordel de ces Muses lubriques :

L’esprit qui prend plaisir au discours satyriques

Déchargera sans doute, entendant ces accords.

 

Ce livre fleurira sans redouter les flammes.

On souffle icy des lieux pour le plaisir des corps,

On en souffrira bien pour le plaisir des âmes.

Par Isarêve - Publié dans : Poésie erotique
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